Lettre recue le 3 Octobre 2006

Publié le par Le Croco

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Salut mon fils,

Si la communication est coupée c'est qu'il y a quelques années, dans les pyrénées, j'ai reçu la gifle la plus amère de ma vie en te voyant arriver  avec ce p...ersonnage sorti tout droit de la cage aux folles.Depuis il ya eu cette semaine de vélooù heureusement je n'étais pas  et mon inoubliable soirée  anniversaire de ta cousine. Comment te dire ma déception en te voyant.  Je ne m'en suis toujours pas remis. Je vois  également en te lisant que tu  es très conscient d'avoir  changé les relations de ta famille en les faisant souffrir de par la nature de tes "relations" et d'avoir en quelque sorte creusé toi-même un fossé en nous imposant  brutalement ce mode de vie. Je suis"heureux" que tu le reconnaisses toi-même. Toi qui es soi-disant famille, permets moi de te dire que tu en as une drôle de conception. Pas de descendance, pas d'enfants bref une vie d'égoïste. Si tu es heureux de ta vie privée, tant mieux pour toi, mais ce n'est pas un adjectif que j'emploierai personnellement quand je pense à ce que tu es devenu. Mais il ne faut pas que tu te méprennes. Tout m'intéresse quand il s'agit de toi : ta réussite sociale, profession, loisirs, santé, services à te rendre mais tout s'arrête brutalement devant la porte de ta vie privée où là vraiment rien ne me regarde ni ne m'intéresse. Comme je l'ai entendu maintes fois " il va bien falloir qu'il s'y fasse". Eh bien non, il faut te dire et t'entrer dans la tête que ton père n'admettra ni n'acceptera ta vie privée. Je voyais déjà d'un oeil sarcastique ce genre de gentil petit couple dans la rue ou ailleurs, mais là, s'agissant de mon propre fils, c'est impardonnable de m'avoir fait ça. Je suis un homme et réagis en homme. C'est une catastrophe quand ça arrive dans une famille.

Tu as choisi ce genre de vie et ce n'est pas moi qui te feras changer et je ne cherche même pas à le faire. J'ai même pensé et espéré que ton séjour à Mandelieu allait te faire  adopter une vie normale. Tu me parles aussi de ton comportement en disant qu'il ne te parait ni déplacé ni inaproprié. Mais mon pauvre Baptiste, tu ne te vois pas évoluer. Tu as énormément changé. Je peux te le dire car je ne te vois pas souvent. Ta façon de marcher, de parler, de tenir tes mains relevées, tout cela me choque. Désolé de te le dire mais tu es  devenu très efféminé et vraiment ça me désole. Tu ne penses pas provoquer, dis-tu, mais tu n'en as pas besoin tes manières que j'ai remarquées font pour moi office de provocation. Tu as décidé de ne pas te cacher OK mais tu fais ce que tu veux dans ton milieu avec tes copains ou tes amis ou tes relations du même genre. mais rappelle toi une fois pour toutes qu'à la maison(qui est la tienne) tu viens seul que je sois là ou pas ainsi que dans les réunions de famille. Je n'aime pas ressembler au chat, comme dans ce proverbe, avec les souris qui dansent. Je pense que c'est clair et net car je ne suis ni dupe ni incrédule. Et surtout je n'aime pas être pris pour un imbécile ( pour ne pas employer un autre mot). Il y a là la limite à ne pas franchir. Tu ne penses pas avoir un comportement déplacé : mais ta seule présence accompagnée est déjà pour moi une attitude immorale qui génère un climat malsain. C'est une vision que je ne supporte pas en famille. Je ne l'admettrai jamais du fait m^meme que je sois un homme et qu'une femme accepterait certainement davantage.

Alors tu peux m'accuser d'intolérance, d'intransigeance, de rigidité et d'homophobie mais j'ai toujours été comme ça. J'ai toujours pensé que ce genre de moeurs relevait de symptômes maladifs. Car je suis vraiment désolé mais un homme n'est pas fait pour vivre avec quelqu'un du même sexe au même titre qu'un femme d'ailleurs. Et je ne te parle même pas de relations plus intimes car là, ça me dégoute très franchement. Tout cela va te paraître très cinglant, méchant même mais c'est ce que j'ai sur le coeur et il fallait que j'ose te l'écrire. mais mets toi à ma place une minute et dis toi bien qu'il faut que je vive avec tout ça et ce n'est pas facile, surtaout d'oublier. Tu me dis que tu es heureux, tant mieux pour toi mais tu es quand même conscient d'avoir changé ta famille et tu veux la retrouver comme avant. Mais redeviens toi-même comme avant. Moi, j'ai la solution : trouve toi une femme et crée une famille car tu as beaucoup de qualités.

Tu as choisi ce genre de vie marginale, tu en assumes les responsabilités. C'est un comportement désinvolte comme si c'était tout à fait normal. Tu ne t'imaginais tout de même pas que tu allait passer comme une lettre à la poste ?

Voilà ce que j'ai sur le coeur, le poids que je traîne sans arrêt. Mais je vcais terminer, mon grand, en te rassurant et là, je parle au fils d'avant et te dire que je n'oublies pas que tu es mon fils, que j'aime ce fils autant que ton frère et ta soeur.  Tu peux et pourras tout attendre de moi pour t'aider, te soutenir mais je resterai simplement du bon côté de la porte.

Ta maison est la tienne, ta chambre est la tienne, tu es toujours pour moi, le bienvenu malgré le peu d'intérêt que tu me portes quand tu es là mais je t'en prie laisse notre milieu familial déjà mal en point en dehors de tes relations privées.

A bientôt ,mon fils, moi aussi je t'aime.
Je t'embrasse.
Papa

Publié dans Inside Me

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R
Alors là j'en reste sans voix.....je ne comprends pas comment un pére peut écrire ca un a son fils en lui disant qu'il l'aime......ou est l'amour dans cette lettre ? Il a beaucoup de chemin a faire......quelqu'un a un GPS pour le monsieur ?
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M
Tout cela est bien triste..<br /> Cela pourra-til changer un jour?<br /> Effectivement, Madison a raison, cela nous laisse sans voix
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I
(soupir)...
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M
...
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