Le grand ménage

Publié le par La Betise

Tout ne se dit pas, tout ne peut être divulgué. On protège, on ménage, ceux que l'on aime, ou ceux qui sont plus ou moins proches, qui pourraient influencer ou engendrer...
Alors on gémit à demi maux, l'on cause à faibles soupçons, mais ceux qui savent ont compris, et c'est bien assez.
Pourtant, je m'apperçois qu'une quantité de choses, importantes ou non, n'ont pas été exprimées, il est tant de ces trucs qui trottent au fond de ma tête et qu'il faudrait délivrer, presque expier... Le chemin est long, et le manque de foi, le peu de spiritualité font que je ne possède pas toutes les armes pour ce faire...
Je ne suis pas malheureux. Non, depuis hier, je ne le suis pas. Encore une fois ma chance est d'être deux.
Au delà de la maladie, on s'en moque de cette foutue maladie, de ces cons de maux, hein, dites-moi qu'on s'en fout, et bien au delà de tout ceci, je crois que ma pire souffrance émane d'une certaine solitude, inattendue, quoique...
Je n'ai jamais été très entouré, fut-ce un choix ou mes rencontres qui ne furent pas propices à se péréniser, le namoureux de croco dirait que je n'ai jamais été bien entouré, bref, au demeurant, je suis surpris, peiné et aujourd'hui, relativement malade, de colère et d'aigreur, contre ceux et celles qui ne sont pas là, ceux qui ne sont pas venus du tout, se faire voir, se faire entendre... J'ai certainement inspiré cela, entraîné cela, je la joue "bon prince", je ne vais pas m'imposer un fardeau de plus, à savoir celui de comprendre ou non pourquoi la désertion, pourquoi la peur ou l'égoïsme, pourquoi...
A côté de cela, j'ai "bénéficié" de belles et jolies attentions, des surprenantes, de plus ou moins directes, ou via mon croco, et ça, j'en reste encore touché, ému...
Marc et Sylvain, Stéphane, Benito, Myriam, Elise, Audrey, la couz de Tahiti, les hollywoodiens, et tant encore... Ceux que je ne nomme pas n'ont pas moins de valeur ou d'importance, c'est juste que l'intention n'est pas de dresser une "liste", juste dire, préciser une sensibilité, et probablement, la rancoeur à contrario.
Alors en premier lieu et pour commencer à dire ou écrire, voilà ce que je veux commencer par faire... Balayer devant ma porte, aussi étroite soit elle, nettoyer, ranger, oui, le grand ménage et le moins d'embarras à venir. Il n'est que moi qui compte aujourd'hui, moi, moi lorsque je suis deux, moi lorsque je suis plusieurs, mais moi, lorsque j'ai choisi d'être moi.
Je crois qu'il y avait en réalité trop de poussière et de crasse même, mettre de l'ordre n'est pas juger, ce n'est que vider, se débarrasser, voilà, c'est fait...

Publié dans Ici et là

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B
le retour de moi!!!! attention a ce menage!!!!!ne balaye pas trop
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?
ça ressemble fortement à un ménage de printemps...J'aime ce genre de ménage.Il faut arrêter de s'encombrer! Oust, dehors!
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T
Respect, mr La Bêtise !
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M
y a pas un petit passage par la capitale prévu ?
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