Emily Haines & The Soft Skeleton

Publié le par La Betise

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EmilyHaines.jpgVoilà encore la voix, une voix, sortie d'un groupe assez connue, Metric, que personnellement je n'affectionne pas plus que cela, mais cette Emily Haines, seule, c'était comme une promesse évidente.
On aurait pu l'attendre beaucoup plus rock, comme sa voix l'inspire, comme son regard mutin la dispose, et voilà qu'elle nous sort un album quasi éploré, d'une folle tristesse, et, toujours, mon pêché, d'une sombre mélancolie.
Emily Haines est la fille d'un pape du jazz parait-il, ce sont les médias qui le disent pas moi, je suis bien trop ignorant en la matière, Paul Haynes. Ce disque, sa pochette en est comme un hommage.
Il ne faut rien rechercher d'autres dans cet opus qu'un piano, une voix, et quelle voix, et des silences de respiration à vous couper votre propre souffle.
Tout y est épuré, quasi dénué, et, alors que l'on s'attend à une corde par ici, un mouvement par là, rien, toujours ce grand rien qui fait LA réussite.
J'adore cet album, à comparer à mes idoles, T.Amos, Cat Power dans leurs meilleures heures, etc...
Pour ma part, j'espère donc retrouver Emily Haines encore toujours loin de Metric, la réentendre poétiser ainsi, seule, et foutrement bien inspirée.
Ceux qui voudront m'accuser de n'écouter que le même style de musique ou de n'être enfermé que dans cette foutue mélancolie, ceux-là se trompent, le titre aujourdui diffusé (et dont le titre et les paroles disent beaucoup de mon actualité) est loin d'être le plus "dépressif" !
Bonne écoute et clic pour aller au site de la chanteuse...
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Publié dans En tête

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