Méli et mélo mangent le muesli
A l'opéra, une énorme folle enchante et déchante, la nana innonde, dindonne et ronchonne. Et les pâtres à sa gloire, castafiore, t'es en maldone, remarque, je n'ai jamais assisté aux opéras...
Enfin voilà, il se fait qu'il gêle, qu'on se pèle, qu'on glace et, le tout, sous un soleil givré. Moi, je ne pige rien, c'est comme la mousse dans le bain, finalement, les cotonnades de bulle, à quoi bon, ça ne change rien, l'eau brûle ou non, mais l'eau est opaque par là dessous...
Une chance, je n'ai pas pleuré, oui, le sel se marie mal aux senteurs arômatisée, et puis, je ne sais plus, non, je ne sais rien... Je ne dors pas non plus assez, j'en reviens toujours à la première matinée, mon Orphée en proie au désir d'hiver, et ma peau qui s'accuse des frissons de l'éveil. Moche l'homme qui s'éveille, laid la carne qui se réchauffe, la machine à remettre en marche, et rien ne fonctionne vraiment.
Je connais des hommes à travers le monde, l'immensité est minuscule, on ne fera pas le tour en sandales, mais on peut toucher du bout des doigts, frôler en tout cas.
C'est triste l'Amérique qui peine à roupiller, c'est haut l'hexagone qui cauchemarde son dernier souffle, et puis, les autres, tous les autres...
Et là, comprends-tu quelque chose ? S'agit-il de toi, de moi, ou d'un illustre inconnu entre nous ? Viens, embrasse-moi, cela suffira, cela a toujours suffit !