Michael Nyman

Publié le par La Betise & Le Croco

par-la-betise.jpg

le--on-de-piano.jpgChaque jour, l'humeur musicale est, pour ainsi dire, le "baromètre" de l'instant.
A cette seule phrase, beaucoup s'inquièteront de me voir diffuser aujourd'hui pareil morceau, pour qui connaît le film dont est tiré cette formidable bande originale... Ce film, son histoire, son (ses) issue, et toute l'atmosphère qui l'entourait à sa sortie, je n'avais que 18 ans. Un choc ! Et je me souviens alors m'être demandé qui de la musique ou des images avaient donné à cette oeuvre cette éblouissante magie...
Ce film, palme d'or, restera culte, pour moi, et tant d'autres, mais il m'aura révélé, personnellement, tant et tant de choses enfouies bien au plus profond de moi-même. Au delà de la sensualité évoquée, invoquée dirai-je, il y eut ce torrent de douleur et d'amour qui vinrent me frapper le visage, et la conscience, avec une certaine violence.
Je n'oublierai jamais, ni le chef d'oeuvre en lui-même, ni l'époque, le contexte et ses conséquences.
Michael Nyman, à qui l'on doit la bande son restera donc, pour moi, le maître de cette histoire, bien que sa carrière soit remplie d'autres oeuvres tout aussi éblouissantes.
L'extrait ici diffusé est le final du film. Un final que l'on interprètera de mille façons et j'ai la mienne. Une interprétation qui représente parfaitement, concrètement, mon état du moment, une matinée rude et précieuse, un moral vascillant mais dans l'utilité certaine d'un ailleurs, d'un demain forcément différent. Voilà, j'écoute là, à la perfection de moi-même, ce que je suis sur le coup, oserai-je dire "sous les coups" ?
Il existe un site sur Michael Nyman, cliquez sur l'image...
michael-nyman.jpgEt, rien que pour le plaisir, retour sur le clip en forme de bande annonce du film, histoire de rappeler des souvenirs à certains, ou d'inciter les autres à courir voir ce chef d'oeuvre de Jane Campion...

Publié dans En tête

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